Il ne savait pas non plus que la France faisait face à une crise sans précédent, il n'avait pas perçu la violence de la crise, il ne pensait pas qu'elle allait durer aussi longtemps.
Souvenez-vous, mes chers collègues ! Pendant la campagne électorale, il ne connaissait pas les turpitudes de Dominique Strauss-Kahn ; et alors qu'il a été pendant onze ans et demi premier secrétaire du Parti socialiste, il n'a jamais su que, dans les Bouches-du-Rhône et dans le Pas-de-Calais, le fonctionnement des plus grosses fédérations socialistes de France s'apparentait à un fonctionnement « mafieux » – ce n'est pas moi qui emploie ce terme, mes chers collègues socialistes, mais bel et bien d'anciens membres de votre formation politique.