Nous aurions pu trouver un consensus en instaurant une union civile permettant aux couples de même sexe d'avoir les mêmes droits juridiques que les autres couples en cas de séparation ou de décès. Ce que nous voulons, nous, c'est protéger les enfants qui ne peuvent pas se défendre, protéger ce dont nous avons le plus besoin. Voilà ce que nous voulons depuis le début de l'examen du projet de loi.
Nous reviendrons sur ce texte et proposerons une union civile. Mais en aucun cas, c'est évident, nous n'autoriserons la procréation médicalement assistée, la gestation pour autrui, ni davantage l'adoption parce que c'est l'intérêt de l'enfant qu'il faut considérer avant tout.