Dans quelques semaines, peut-être, des amies, Diane et Françoise, se marieront. Je leur présenterai mes voeux de bonheur et leur offrirai un bouquet de roses et de résédas. Mais je suis inquiet que vous forciez aujourd'hui les Français à poursuivre le chemin d'un triple déni dont vous porterez la faute. (Protestations sur quelques bancs du groupe SRC.)
Un déni de démocratie : c'est le refus du référendum ; c'est aussi un Parlement bousculé. Un déni affectif également pour tous ceux que vous aurez blessés ; un déni affectif encore tant vous aurez flatté l'individualisme et le matérialisme. (Murmures sur les bancs du groupe SRC.) Un déni moral, enfin : rappelez-vous que le mariage, avant d'être des droits, ce sont des obligations ; rappelez-vous qu'un enfant, c'est d'abord un don.