Il y a quinze ans, Catherine Lalumière faisait déjà des propositions sur ce sujet au Parlement européen et je l'aidais pour ce qui est de la prévention des conflits.
Mais il faut aussi souligner les efforts conjoints de la France et de l'Union pour préparer la sortie de crise, notamment avec de meilleures conditions de développement au Mali.
Par ailleurs, il me semble que le titre de cette proposition est un peu en trompe-l'oeil puisqu'il annonce un débat sur l'avenir de la construction politique de l'Europe mais n'aborde qu'un pan, certes essentiel mais un pan seulement, de l'avenir de l'Union.
Pour ce qui est de la relance de l'Europe de la défense, la commission des affaires européennes que j'ai l'honneur de présider a adopté très récemment, le 9 avril, un rapport d'information de MM. Joaquim Pueyo et Yves Fromion qui a été présenté ensuite à la commission de la défense. Vous y avez fait allusion, monsieur Lellouche. Cet excellent rapport, très complet, comporte de nombreux développements, dont l'un consacré au Mali, et insiste sur la nécessité d'inscrire nos interventions extérieures dans le cadre d'une approche globale de prévention des conflits.
Nos collègues rapporteurs y constatent que le Mali a été de toute évidence une occasion perdue de relance de l'Europe de la défense.