Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, la résolution que nous avons déposée et dont nous débattons aujourd'hui témoigne d'un paradoxe. Elle est d'une actualité criante, mais les questions qu'elle pose sont, elles, récurrentes et dénuées de toute nouveauté. C'est pour cela, monsieur le ministre et chers collègues de la majorité, que vous avez tort de prendre cette résolution comme une critique de votre action actuelle. Ce n'est pas le sujet.