Monsieur le député, les immolations qui ont eu lieu au Tibet ont évidemment jeté la consternation dans beaucoup de pays, y compris bien sûr en France. Il n'y a pas d'autre piste pour avancer, s'agissant du Tibet, que le dialogue entre les autorités chinoises et le dalaï-lama, pour parvenir à une solution durable qui respecte pleinement l'identité culturelle et spirituelle tibétaine, dans le cadre de la République populaire de Chine dont fait partie le Tibet.
À chaque fois qu'il nous est donné de parler avec les autorités chinoises, nous abordons ces questions – je l'ai fait moi-même il y a quelques jours lorsque j'ai été reçu par les plus hautes autorités chinoises. Mais nous le faisons toujours, monsieur le député, non pas avec à l'esprit telle ou telle provocation, mais dans le souci, que vous partagerez certainement, de l'efficacité. Il en est de même s'agissant du prix Nobel que vous avez cité, et de son épouse. Cela signifie que le Président de la République française, dans le cadre de la visite d'État qu'il va effectuer en Chine, abordera certainement les sujets qui concernent les droits de l'homme, mais avec le souci de l'efficacité et sans esprit de provocation. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe UMP.)