À la fin de cette année, il restera en effet 1 000 militaires français sur le territoire malien, dont une centaine comme casques bleus, une centaine dans le dispositif européen de formation de l'armée malienne, et le reste dans la force française de contre-terrorisme que l'on peut dénommer « Serval suite ». Il faut ajouter à ce dispositif les éléments, surtout aériens, prépositionnés dans les pays voisins et capables d'apporter un appoint aux Nations unies en cas de besoin.
Nous n'ignorons pas l'existence d'exactions. Nous avons donné des consignes précises à nos soldats sur ce point et nous sommes intervenus auprès des autorités maliennes. Le chef d'état-major de l'armée malienne a annoncé des mesures fortes pour les éviter. Je rappelle en outre que des observateurs de l'ONU et des représentants de la Cour pénale internationale, transportés par nos forces, sont sur place ou doivent arriver prochainement. Nous faisons donc notre travail en partenariat avec les instances internationales.