Oui. Et la MINUSMA ne restera pas éternellement. Les forces maliennes ont vocation à assumer leurs responsabilités une fois qu'elles seront reconstituées et formées.
Par ailleurs, notre présence à Ouagadougou, Niamey et N'Djamena sera plus importante qu'avant l'opération. Dans la mesure où une mission d'appui éventuel nous serait dévolue, nous mettrons davantage de moyens. La mission de stabilisation de l'ONU se trouvera d'autant mieux mise en oeuvre qu'il existe cette possibilité de soutien.
Enfin, les élections législatives devraient intervenir après l'élection présidentielle. La définition des circonscriptions et le recensement des électeurs dans ces circonscriptions soulèvent des difficultés. Notre position à ce sujet est la même que celle de la communauté internationale : le Mali a besoin d'une autorité reconnue et respectée, donc il faut organiser une élection présidentielle le plus vite possible. M. Laurent Fabius a trouvé que les autorités du pays étaient décidées à aboutir, mais il faut sans cesse répéter le message, comme l'a d'ailleurs fait le président Bartolone lors de sa récente visite au Mali.