Pas du tout. Je crois même que mes propos étaient plus pessimistes qu'aujourd'hui ! Nous pensons que l'élection présidentielle aura lieu, même s'il existe toujours des incertitudes quant au processus de réconciliation. Seules les tensions à Kidal entre le MNLA et les populations du nord sont un élément nouveau par rapport à la semaine dernière. Nous avons d'ailleurs déjà connu ces difficultés au moment de la libération de Kidal.
La situation a changé certes, puisque nous devons désormais jouer à la fois sur les plans sécuritaire, diplomatique et politique, mais je reste serein. La preuve en est que nous avons commencé le retrait.