Dans le cadre de la réunion du groupe spécial Méditerranée de l'assemblée parlementaire de l'OTAN, j'ai pu rencontrer des députés maliens. Ceux-ci nous adressent des remerciements infinis pour l'action de l'armée française, mais ils s'empressent aussi de justifier les défaillances de l'armée malienne.
Sur le plan politique et diplomatique, nous devons à l'évidence supporter très activement le processus, sans quoi nous en resterons à des palabres sans fin. Je ne crois pas, en effet, que mes interlocuteurs africains aient encore bien saisi la réalité de la situation et la nécessité de produire des signes évidents de réconciliation avec les Touaregs. Il ne suffira pas d'une commission pour enterrer le problème ! Le processus de réconciliation doit aller à son terme et il est impératif de tenir sur la date de l'élection présidentielle sans se laisser distraire par les problèmes de recensement.
Par ailleurs, maîtrisons-nous entièrement la situation dans l'Adrar des Ifoghas ou reste-t-il des problèmes à régler ?