Je connais la facilité qui consiste, pour l'opposition, à faire semblant de croire, après dix ans de grandes difficultés, pour ne pas dire davantage, y compris dans ce domaine, que tout doit être réglé au cours de la première année qui suit l'entrée en fonctions du nouveau gouvernement. Vous aussi aviez un agenda politique des réformes, et tout n'a pas été fait en 2002 : pour preuve, la loi sur le handicap a été votée en 2005.
Des actes législatifs sont à présent nécessaires, et nous les adopterons, à l'initiative du Gouvernement et des parlementaires. Mme la ministre a évoqué le rapport de Mme Claire-Lise Campion et nous saurons également, à l'Assemblée, en tirer le plus grand profit.
La possibilité nous est donnée ce soir de débattre de cette proposition de loi qui, même si elle n'est pas adoptée – comme c'est le cas, il est vrai, d'un certain nombre de propositions de loi –, offre le mérite de permettre une discussion faisant apparaître les positions des uns et des autres.
Nous avons constaté ce soir la détermination du Gouvernement et l'engagement des groupes, en particulier du groupe majoritaire.
On a beaucoup parlé ces derniers temps de débat de civilisation : je crois que la manière dont nous prenons en charge collectivement la question du handicap est un bel indice de la civilisation que nous voulons.