Le Gouvernement a été installé au mois de mai et, dès la rentrée, la circulaire a donné une direction très claire à tous ses membres. Il me paraît donc important d'en mesurer progressivement les effets.
Pour ce qui relève du domaine de compétence du législateur, nous avons d'ailleurs déjà pu le faire. Je me tourne en cet instant vers Martine Carrillon-Couvreur, Jérôme Guedj et mes collègues du groupe SRC : dans chacun des textes pour lesquels c'était pertinent, que ce soit pour les contrats de génération ou la refondation de l'école, il y a eu un volet handicap. Ce sera également le cas demain pour la loi sur l'enseignement supérieur et la recherche. Ne laissez donc pas croire que nous agissons au fil de l'eau dans ce domaine.
Il est particulièrement essentiel de mesurer, étape après étape, la volonté qui est la nôtre, et cela ne passe pas par le vote de la présente proposition de loi, ce qui implique que nous voterons l'amendement de suppression. Chers collègues de l'opposition, j'ai remarqué au cours de ce débat que, bien que vous soyez sincères, vous n'êtes pas réellement sérieux. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)