De plus, passé un certain âge, il devient difficile de gérer un groupe d'enfants.
Avec cette proposition de loi, le message adressé tant aux personnes âgées qu'à notre population dans sa globalité, concernant notre capacité à assurer une retraite digne à l'ensemble des personnes âgées, est assez terrible.
Nous ne vous opposons pas un refus catégorique ; mais, considérant le message que nous enverrions si nous adoptions cette proposition de loi – « la seule solution pour vous, c'est de reprendre le travail » –, il me semble que le retour en commission est amplement justifié.
Cela nous permettrait ainsi de réexaminer la question, en comparant l'autorisation que l'on envisage de donner aux bénéficiaires du minimum vieillesse à l'autorisation de continuer à travailler dont bénéficient les personnes disposant de retraites totalement liquidées.
Si l'on fait un peu de prospective, l'on s'aperçoit que cet exemple illustre non seulement la situation des personnes âgées aujourd'hui, mais également la situation future de ces personnes, dont le nombre ne cessera d'augmenter. Cela génère par conséquent une inquiétude majeure sur notre capacité à financer la perte d'autonomie.
Pour répondre à cette problématique, on ne peut pas se satisfaire d'une telle proposition car, en l'adoptant, nous enverrions à notre insu ce message absolument terrible aux personnes âgées : « l'avenir pour vous, c'est le travail ! » (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)