Je vous encourage en ce sens.
L'agenda post 2015 des Nations unies constitue un enjeu majeur. J'ai personnellement rencontré M. Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'Organisation des nations unies, et lui ai dit que nous étions déterminés à faire en sorte que le CEDAW pilote une nouvelle approche du développement par et avec les femmes. Sinon, quel sens aurait le développement ? Or vous avez raison : les objectifs du millénaire n'ont pas répondu à cette exigence.
M. Jean-Michel Severino, l'ancien directeur général de l'Agence française de développement, fait partie du panel de 26 personnes chargé de préparer l'agenda pour le développement de l'après 2015. Il connaît bien ces sujets. Il faut impérativement que la France garde sa capacité d'initiative, pour que la question des droits redevienne un peu l'ADN des Nations unies.
Enfin, madame la présidente, vous avez raison : nous nous interrogeons sur l'avenir de la conférence et de la convention de Pékin. Pour ma part, je propose que cette conférence soit plutôt dédiée aux bonnes pratiques et à sa mise en oeuvre qu'à des discussions sur les principes, qui pourraient s'avérer très complexes.