On parle aussi bien des violences faites aux femmes que des violences de genre. Dans ce dernier cas, on part de l'idée qu'un groupe social, humain, a été placé dans une situation d'infériorité par rapport à l'autre, en l'occurrence le groupe des femmes par rapport au groupe des hommes et qu'il conviendrait de recréer une égalité entre ces groupes. À cette fin, il faut absolument éviter toute construction sociale sur les filles et les garçons. Donner tel destin à une fille parce qu'elle est une fille, comme ce fut le cas pendant des centaines d'années, peut s'assimiler à une forme de violence – violence d'ailleurs légale, dans la mesure où le code napoléon a fait des femmes des mineures incapables. Pour en sortir, il faut arrêter de penser filles et garçons, avec les conséquences que cela peut avoir, notamment, sur leur éducation. C'est une façon de casser les codes. Pour moi, c'est cela la théorie du genre. Cela ne va pas au-delà.