Je dois essayer d'expliquer l'attitude de M. Valls, mais c'est un autre sujet que nous n'aborderons pas ici.
Il s'agit de faire en sorte que les futurs élus du Haut Conseil des Français de l'étranger puissent participer aux réunions des conseils consulaires, c'est-à-dire de marquer concrètement cette proximité dont parle votre texte alors qu'il aura en réalité des effets qui iront à l'opposé de la proximité.
Je finirai avec une boutade : nous disions, pendant la campagne, qu'il fallait que les Français de l'étranger soient des Français à part entière et non pas des Français entièrement à part. Je crois que, ce soir, ils sont rassurés. Comme les conseillers municipaux, régionaux, généraux, d'agglomération ou de la ville de Paris, les Français de l'étranger voient l'attention que vous leur portez en changeant le mode électoral qui les concerne. Il y a donc une certaine logique et une certaine continuité, qu'il convient de saluer, dans cette action gouvernementale, qui consiste à changer tous les modes de scrutin.