Monsieur le député Jacques Myard, c'est en français que je m'adresserai à vous pour vous parler du projet de loi. Que dit le texte auquel vous faites allusion – si vous l'avez lu ? (Protestations sur les bancs des groupes UMP et UDI.) Il dit que la langue de référence de l'enseignement supérieur et de la recherche est le français. (Exclamations sur les bancs des groupes UMP et UDI.)
L'article 2 dispose simplement que les dérogations qui sont déjà prévues par la loi Toubon peuvent être élargies en étant très encadrées pour accueillir les étudiants de pays émergents, tels que la Corée, l'Inde, le Brésil, dans les matières scientifiques, économiques et techniques, qui ne viennent pas en France à cause de l'obstacle du langage.