Je remercie les uns et les autres d'avoir discuté cette proposition de loi avec des arguments de fond malgré le fait qu'ils n'étaient pas d'accord avec les solutions avancées par les députés du Front de gauche. Je voudrais apporter quelques réponses à ces interventions.
Monsieur le ministre, vous avez évoqué lors de votre intervention la « boîte à outils ». Vous aviez souvent utilisé cette expression durant les débats sur l'accord national interprofessionnel comme un acte de foi, considérant que les réponses apportées par cet accord désormais retranscrit dans la loi permettraient de répondre aux situations d'urgence, en particulier les licenciements boursiers et les suppressions d'emplois abusives. Très franchement, nous pensons que c'est faux.
Puisque vous parlez de boîte à outils, je suis persuadé que dans quelques mois, très rapidement, il faudra remplacer celle-ci par une trousse de secours, voire des blocs chirurgicaux qui permettront d'aller au coeur du problème. (Sourires.)