M. Favennec a parlé de la moralisation des financiers : ses propos sont d'une extrême naïveté. Il parle aussi d'un cadre juridique équitable et d'un climat de confiance. Tout cela relève d'une forme d'utopie – vous voyez que l'utopie n'est pas réservée à certains rangs !
Sergio Coronado a soutenu notre proposition de loi, et je l'en remercie. Il a prononcé un très beau développement sur ce monde en train de disparaître, et il a essayé d'esquisser des pistes pour un autre monde plus solidaire et plus respectueux de l'environnement. J'ai beaucoup apprécié son intervention.
Monsieur Ferrand, vous vous en remettez au dialogue social. Vous avez dit qu'il fallait développer dans notre pays la culture de la confiance et du respect. En fait, vous êtes de ceux qui considèrent que la lutte des classes n'existe pas, et qu'il n'y a pas de rapports antagonistes dans les entreprises entre les employeurs et les salariés.