Intervention de Arlette Grosskost

Séance en hémicycle du 16 mai 2013 à 15h00
Interdiction des licenciements boursiers et des suppressions d'emplois abusives — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArlette Grosskost :

La solution proposée pourrait nous paraître généreuse, car il faut bien reconnaître que les licenciements sont toujours douloureux ; nous l'avons tous rappelé dans cet hémicycle.

Néanmoins, il faut tenir compte de la réalité économique. À titre d'exemple, je citerai un article que j'ai lu tout à l'heure dans Les Échos concernant Constellium. Cette société a choisi de lever des fonds à New York car les conditions de marché sont plus porteuses aux États-Unis qu'en France.

Cela est regrettable, il est vrai, mais c'est une réalité, et si nous mettions un tel texte en application, la situation serait bien pire, chers collègues ! Or nous ne sommes pas en droit, à l'heure actuelle, de porter le fer encore plus loin dans le manque de compétitivité de notre économie.

Il va donc sans dire que nous ne pouvons qu'adopter la motion de rejet préalable.

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