Madame la présidente, monsieur le ministre, je dirais en souriant à mes amis socialistes qu'ils nous présentent une motion mi-chèvre, mi-choux, digne des grands moments de la République radicale de la IIIe République (Sourires) lorsqu'à tout moment, dans un souci de consensus, il fallait réconcilier Herriot et Daladier, l'un se présentant au centre, l'autre se présentant à gauche, à l'intérieur de la grande mouvance radicale…
Cette recherche du consensus, que je peux comprendre pour des raisons d'équilibre interne, me semble se faire au détriment des principes fondamentaux de la République.