Je vous remercie, monsieur le directeur général, pour vos explications sur ce sujet qui figure au coeur des problématiques de développement.
Le sigle « OSEO » est encore visible dans un grand nombre de directions régionales. Quand la BPI sera-t-elle véritablement opérationnelle ? Quel dispositif mettrez-vous en place pour d'atteindre votre cible que sont les TPE et les PME et avec quels partenaires – banques mutualistes, réseaux consulaires, etc. ?
De quelle manière irez-vous chercher la demande ? Quelle action commerciale allez-vous animer sur le terrain pour faire connaître votre nouvelle enseigne ?
À quelle hauteur s'élèveront les montants d'engagement au niveau régional et au niveau national ?
S'agissant des filières des pôles de compétitivité, des dispositifs contractuels sont-ils négociés ?
BPI France accompagnera-t-elle des entreprises qui investiront dans des filiales à l'étranger ? Ou vos investissements seront-ils limités à des opérations en fonds propres sur le territoire national ?
En matière d'assurance-crédit ou d'assurance prospection, quels accords allez-vous passer avec des acteurs tels que la COFACE ? Y aura-t-il des passerelles dans les méthodes de financement proposées aux entreprises et pour les dispositifs d'information ?
Enfin, de quelle manière votre action s'articulera-t-elle avec les conseils régionaux, les agences régionales de développement ou encore les comités d'expansion ? Dans ce millefeuille d'acteurs économiques, certains animent des fonds. Avez-vous vocation à concentrer l'ensemble de ces dispositifs d'investissement ou, au contraire, à cohabiter avec eux ? Nous savons que les réseaux bancaires et les réseaux mutualistes, en particulier, sont très présents dans l'animation de financement et les interventions en fonds propres.