Je comprends qu'il faille une phase transitoire entre l'ancien dispositif et le nouveau. Mais, en région, les demandes des ETI ou des PME, qui portent souvent sur des financements ou des préfinancements liés à l'immobilier professionnel, ne trouvent pas de réponse, en particulier dans les zones les plus rurales, comme en Bretagne. Ainsi, dans ma circonscription, une entreprise agroalimentaire cherche en vain, depuis décembre, à financer une opération de 10 millions d'euros, sans même parvenir à faire garantir ses emprunts. Le discours de la BPI est à juste titre ambitieux, mais les réponses concrètes tardent à venir.