Après avoir interrogé des chefs d'entreprise dans ma circonscription, j'ai reçu le courriel du dirigeant d'une TPE employant six salariés, faisant 500 000 euros de chiffre d'affaires, qui fait état d'un coût total de 13 % à 17 % du montant financé. Outre les frais de dossier, les intérêts sont payables mensuellement, ce qui engendre des frais de gestion pour l'entreprise, auxquels s'ajoute la commission d'engagement de 1 %, qui majore le taux d'intérêt, 3,12 % en l'espèce. Ne peut-on vraiment pas faire mieux, au moins pour les toutes petites entreprises pour qui le système actuel est rédhibitoire ?
Vous avez beaucoup parlé de fonds propres, mais les entreprises ont plutôt un besoin urgent de trésorerie. Comment l'action des services de la BPI s'articule-t-elle avec celles des commissions départementales de médiation du crédit et des commissaires au redressement productif, une nouveauté qui, me semble-t-il, marche bien ? Ils ont, eux, un numéro de téléphone, et même de téléphone portable. Moyens frugaux, dites-vous. Je ne reviens pas sur le coût du logo, mais courriel ou pas, il faut très vite disposer d'un numéro de téléphone dans les régions.