Monsieur le président, mesdames, messieurs les députés, s'il était besoin d'en faire la preuve, vos interventions montrent bien qu'à l'occasion d'un projet de loi habilitant le Gouvernement à légiférer par ordonnances, il peut y avoir – c'est le choix que nous avons fait – un véritable débat. Je répondrai globalement à ceux qui s'interrogent sur la nécessité de ce projet de loi d'habilitation, alors même que nous allons nous retrouver, dans quelques semaines, pour examiner un projet de loi plus complet.
Ces dispositions présentent une double caractéristique. D'abord, elles ont maturé en lien avec l'ensemble des acteurs, et certaines d'entre elles sont d'ailleurs attendues depuis longtemps par les acteurs et les élus. Ensuite, leur adoption dans ce cadre permettra de les mettre en oeuvre plus rapidement, peut-être un an plus tôt, que si elles avaient été adoptées dans le cadre du futur projet de loi, qui, lui, porte effectivement sur des questions nécessitant un débat parlementaire, que j'imagine riche, fourni, intéressant et passionnant, et que j'aurai plaisir à partager avec vous.
Je vais essayer de répondre de façon plus précise à un certain nombre des points qui ont été soulevés lors de cette discussion générale, mais, lorsque nous travaillons, il faut toujours savoir quel est le but. Développer l'offre de logement, c'est penser aux générations futures, et vous me permettrez de faire un clin d'oeil à Antoine et Manon, les enfants de notre président de séance mais aussi d'une très inventive et intelligente vice-présidente de la région Île-de-France chargée du logement. C'est donc pour Antoine, Manon et tous les autres que nous travaillons ensemble aujourd'hui. (Applaudissements sur de nombreux bancs.)