Comment comptez-vous, monsieur Aoun, clarifier les rôles respectifs de l'INPES et des instances régionales en éducation et promotion de la santé (IREPS) ? Comment l'INPES doit-il coopérer avec les agences régionales de santé, puisqu'il est clair qu'il ne peut tout faire seul ? En Bretagne, le plan stratégique régional de santé comporte trois volets d'égale importance, parmi lesquels la prévention, qui a été classée en premier. Quelle cohérence l'INPES pourrait-il apporter à l'ensemble ?
L'INPES, comme son acronyme l'indique, a une mission d'éducation à la santé. Quelles passerelles pourrait-il établir avec l'Éducation nationale et les collectivités qui elles aussi mènent aujourd'hui des actions en ce domaine ? D'une manière générale, pour être plus efficace, il faudrait plus de cohérence dans la politique de prévention sanitaire, alors qu'aujourd'hui chacun y va plutôt de ses actions au coup par coup. Il faudrait aussi y affecter les moyens financiers nécessaires.