Monsieur le professeur, depuis quelque temps, l'efficacité des traitements permet de faire baisser la charge virale, au point que l'on pourrait penser que la personne infectée n'est plus contaminante. On pourrait même déduire du discours de certaines associations de terrain que l'épidémie de sida serait presque terminée. D'où ma question : pensez-vous que les pouvoirs publics soient encore suffisamment offensifs en matière de prévention ? Par exemple, le port du préservatif, qui reste un des outils majeurs de prévention, ne semble plus s'imposer chez les populations jeunes, dont le comportement a changé.