Je reviens un instant sur la question d'Isabelle Le Callennec à propos du coût des autotests : il faut se rappeler, pour mettre les choses en perspective, que le coût mensuel d'une trithérapie anti-VIH varie de 1 000 à 1 500 euros, et cela pendant de longues années.
Au cours de la précédente législature, le groupe d'études sur le sida de notre Assemblée avait reçu M. Douste-Blazy, président d'ONUSIDA. Il avait envisagé de faire « tomber » plus vite les brevets des laboratoires sur les molécules utilisées dans les trithérapies dans les pays à faible revenu, pour que la diffusion des génériques permette à leurs populations un accès réel à ces traitements. La France est-elle engagée dans une réflexion à ce sujet ?