Nous avons commencé par rencontrer le ministre des affaires étrangères, qui est un diplomate de carrière et l'un des ministres « techniques » récemment nommés.
Nous avons ensuite déjeuné avec des responsables de l'Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD). Des trois pays dans lesquels nous nous sommes rendus dans le cadre de cette mission d'information, la Tunisie est celui où le respect des droits des femmes est le plus fort. Même s'il y a des interrogations et des inquiétudes, la société civile dispose d'anticorps. Les femmes tunisiennes ne vont pas se laisser faire !
Nous avons ensuite eu un long entretien avec le nouveau chef du Gouvernement, Ali Larayedh. Nous n'avions pas pu rencontrer son prédécesseur lors de notre précédent déplacement à Tunis, en raison des débats intenses qui étaient en cours sur la composition du Gouvernement. Les efforts de Hamadi Jebali avaient échoué, mais des ministres « techniques » ont ensuite été nommés aux principaux postes régaliens.
Le processus démocratique est en cours en Tunisie. Il devrait conduire à l'adoption d'une Constitution dans les semaines ou les mois qui viennent.