Dans l'ensemble, les choses se passent plutôt bien en ce moment au Mali, grâce en particulier à l'action de la France. S'agissant des élections, ce que nous rapporte le nouvel ambassadeur de France est plutôt positif. Sur le plan technique, la numérisation des cartes électorales est bien engagée. Et sur le plan politique, quoi que l'on en dise, il y a bien plusieurs candidats en compétition. Ce qui m'inquiète le plus dans la perspective de ces élections, c'est la situation à Kidal. Cette capitale de l'une des trois régions libérées est en effet tenue par les forces du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) qui, en armes, « cohabitent » avec l'armée française. Comment les désarmer et les associer au processus de dialogue en cours ?