A partir du moment où il existe beaucoup d'initiatives au niveau européen, la question de la coordination avec notre action se pose en amont pour définir nos positions et les faire valoir dans les différentes enceintes. Le secrétariat général des affaires européennes est chargé de les coordonner et de transmettre des instructions à notre Représentation permanente à Bruxelles. Sur les positions politiques, il existe à Bruxelles un comité « Asie » qui permet d'aborder régulièrement les questions et de définir des orientations stratégiques globales, dans notre dialogue avec la Chine, notamment sur les questions de droits de l'homme et sur les principales crises régionales.
La prolifération des groupes mobilise de nombreux experts et nécessite une coordination renforcée. Il est important d'identifier nos intérêts et de les faire valoir le plus en amont possible afin qu'ils soient pris en compte par la Commission pour ce qui est de nos intérêts commerciaux ou encore par les services du SEAE en matière de politique étrangère.
D'une manière générale, il existe des lignes directrices au niveau européen sur l'attitude à adopter vis-à-vis de la Chine.
S'agissant des visas et du tourisme, ce sont des sujets évoqués avec les autorités chinoises et la communauté d'affaires notamment. Nous souhaitons faciliter la venue des touristes, des chercheurs et des chefs d'entreprise dans le cadre de notre politique d'attractivité. Il est vrai qu'il y a eu des facteurs de blocage que l'on pourrait qualifier de matériels : dans certains postes, à Shanghai par exemple, il n'y avait pas suffisamment de personnel pour traiter rapidement les demandes. Il y a donc eu un renforcement des effectifs pour améliorer la fluidité tout en respectant les règles en la matière. La collecte des demandes de visas a été externalisée dans des centres partagés avec les Allemands à Shanghai, Pékin, Canton et Chengdu.
Le ministre des affaires étrangères a visité le centre externalisé de Shanghai lorsqu'il s'est rendu en Chine quelques semaines avant le Président de la République et il s'est aussi entretenu avec les conseillers du commerce extérieur. Nous souhaitons simplifier les procédures pour les cas que vous avez évoqués : les personnes qui sont déjà allées en France à plusieurs reprises et éligibles à des visas de circulation, ou encore celles qui pourraient déposer leurs demandes dans le périmètre d'autres consulats. Des instructions ont été récemment transmises aux postes à cette fin. Par ailleurs, il est prévu d'ouvrir un service des visas dans notre consulat de Shenyang avant la fin de l'année. Des informations écrites complémentaires pourront vous être transmises à ce sujet.
Nous travaillons aussi avec le ministère de l'intérieur et l'ambassade de Chine à Paris sur les préoccupations de sécurité exprimées par les touristes et les agences de voyage. Il y a des contacts réguliers pour améliorer l'accueil et favoriser la venue des touristes.
Le ministre des affaires étrangères a visité ce centre lorsqu'il s'est rendu en Chine quelques semaines avant le Président de la République et il s'est aussi entretenu avec les conseillers du commerce extérieur. Nous souhaitons simplifier les procédures pour les cas que vous avez évoqués : les personnes qui sont déjà allées en France à plusieurs reprises et éligibles à des visas de circulation, ou encore celles qui pourraient déposer leurs demandes dans le périmètre d'autres consulats. Par ailleurs, notre consulat de Shenyang va pouvoir délivrer aussi des visas. Des informations écrites complémentaires pourront vous être transmises à ce sujet.
Nous travaillons aussi avec le ministère de l'intérieur et l'ambassade de Chine à Paris sur les préoccupations de sécurité exprimées par les touristes et les agences de voyage. Il y a des contacts réguliers pour améliorer l'accueil et favoriser la venue des touristes.
S'agissant de notre politique asiatique, nous veillons à entretenir des relations denses et régulières avec l'ensemble de la région, notamment les pays de l'ASEAN. Le Premier ministre s'est rendu au Cambodge à l'occasion des obsèques du roi Norodom Sihanouk, en Thaïlande, à Singapour et aux Philippines. L'ASEAN est notre second partenaire économique et commercial en Asie après la Chine. Nous entendons mettre l'accent sur cette zone d'autant plus qu'elle doit se transformer en « communauté » économique à l'horizon 2015, avec l'objectif de se constituer en zone de libre-échange à terme. Nous devons nous positionner dès maintenant afin de profiter des opportunités qui se dessinent.
Nous avons un partenariat stratégique et des relations étroites dans le domaine économique et en matière de défense avec Singapour, ou encore l'Indonésie, pays à l'islam modéré où nous étions très présents jusqu'à la crise de 1997 et avec lequel nous avons lancé un partenariat stratégique. Nous souhaitons aussi développer un partenariat renforcé avec le Vietnam. J'ajoute que nous avons aussi des relations étroites avec la Thaïlande et la Malaisie. Nous prenons donc pleinement en compte l'importance de l'ASEAN dans la région.
À propos de la taxation des travailleurs étrangers en Chine, nous faisons valoir aux autorités chinoises que cette question est aussi un enjeu d'attractivité de la Chine pour les investisseurs étrangers. C'est aussi une question importante pour la communauté française sur place et pour les Français qui envisagent de s'expatrier. Il y a bien des négociations sur un accord de sécurité sociale, dont la dernière session a eu lieu en janvier 2013, et nous poussons pour qu'il y ait d'autres sessions dans les prochains mois. Il y a une volonté de notre part de progresser rapidement et je crois que les Chinois l'ont entendu. Nous souhaitons que ces discussions progressent au niveau technique.