La préservation du secteur de l'édition n'est pas une question sans importance. Il s'agit de ne pas porter atteinte, non seulement à la santé économique de cette filière, mais également à la liberté pédagogique des enseignants, qui passe par le choix des manuels, des logiciels et des contenus, et qui ne nous semble pas garantie par l'instauration d'un grand service public numérique. Elle suppose en effet une diversité des supports, et donc le maintien d'une édition privée.