Je me réjouis de voir ce texte revenir en seconde lecture, même si les délais sont difficiles à gérer, notamment pour les petits groupes disposant d'un seul salarié qui doit traiter à la fois la fin de l'examen du projet de loi sur l'enseignement supérieur et le début de l'examen de celui-ci. Je tiens donc à rendre hommage à nos collaborateurs, qui fournissent un gros travail.
Nous apportons évidemment un soutien déterminé à la majorité sur ce texte nécessaire, qui replace enfin l'élève au coeur des préoccupations de l'école, s'efforce de supprimer les inégalités sociales et territoriales et réalise déjà d'importantes avancées, notamment pour ce qui concerne les moyens budgétaires, l'adaptation des rythmes, l'augmentation du nombre de professeurs ou la scolarisation des moins de trois ans. Nous continuerons évidemment à proposer des améliorations à ce projet et saluons celles qui lui ont déjà été apportées au Sénat, grâce notamment au travail de nos collègues écologistes, qui a permis l'enrichissement des programmes par des enseignements nouveaux tels que l'éducation à l'environnement et au développement durable, la rénovation de notre modèle d'évaluation, une stricte limitation du nombre des redoublements ou le renforcement de la formation continue des enseignants.
Il reste quelques améliorations à apporter à ce texte, notamment sur le handicap, le numérique et l'articulation entre le primaire et le secondaire. Ce n'est, bien sûr, qu'un début, mais un début de refondation.
Nous vous ferons également part de notre préoccupation sur la refonte des programmes, qui n'est pas abordée dans ce texte, et sur la réelle mise en oeuvre de l'innovation et de l'expérimentation pédagogiques.
Vous pouvez compter, pour ce texte, sur notre soutien assidu et constructif.