Cet amendement vise à ramener à trois ans l'âge du début de la scolarité. Outre le fait que la scolarisation précoce est en elle-même problématique, l'article 5 aggrave encore l'arbitraire autorisé dans ce domaine par la rédaction actuelle du code de l'éducation, aux termes duquel les enfants en âge préscolaire sont admis dans la limite des places disponibles. Au surplus, englué dans des difficultés de toute nature, l'État ne peut pas tout prendre en charge, et ce texte devrait être l'occasion, en attendant les nouvelles lois de décentralisation, de définir une répartition claire des compétences entre celui-ci et les collectivités locales dans le domaine de l'éducation. Dans le cas d'espèce, c'est aux secondes de prendre en charge les enfants en âge préscolaire.