Il est quand même contradictoire de faire de la lutte contre l'illettrisme une grande cause nationale et d'affirmer dans le même temps qu'il est réducteur d'insister sur la nécessité de maîtriser les savoirs fondamentaux. On sait très bien que quand on prive un élève de maîtriser la lecture, l'écriture ou le calcul, on le prive de facto de la possibilité d'exercer un métier, de s'instruire ou de se cultiver, de remplir son rôle dans la société ou d'exercer ses droits et devoirs de citoyen.