Je pourrais vous entendre si nous, parlementaires, étions en mesure de désigner les personnalités qualifiées ou d'émettre un avis sur leur désignation. Mais ce n'est pas le cas. Or nous ne devrions pas servir de courroie de transmission au gouvernement, ce à quoi revient l'amendement en maintenant la représentation actuelle du ministère au sein du CSP. Certes, les personnalités qualifiées sont plus compétentes que nous pour rédiger les programmes ; mais il s'agit ici d'un organisme de suivi, ce qui n'est pas la même chose. Je regrette que nous concourions ainsi à notre propre affaiblissement.