Je salue le travail important accompli par la mission d'information et dont témoigne son rapport d'étape. Elle a eu à traiter d'un sujet brûlant et même poignant ; nous sommes tous susceptibles d'être confrontés, directement ou indirectement, aux maladies mentales – et je le dis sans ironie aucune.
Comme l'a justement indiqué le rapporteur dans son propos introductif, les maladies mentales ne sont pas des maladies orphelines. Mais elles sont, lorsqu'on a à les vivre, toutes individuelles tant leur prise en charge doit être ciblée.
Les préconisations qui ont été formulées à ce stade me paraissent positives. J'apprécie en particulier qu'il soit proposé que les audiences se tiennent dans les établissements de santé. L'expérience montre en effet que, lorsqu'elles ont lieu au palais de justice, il peut en résulter de véritables catastrophes humaines car le fait de comparaître, dans cette enceinte, parmi des présumés délinquants, peut aggraver lourdement le mal-être de certains.