Intervention de Isabelle Le Callennec

Réunion du 29 mai 2013 à 9h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Le Callennec :

Vous l'avez rappelé, deux millions de personnes sont sous traitement pour troubles mentaux, c'est pourquoi, combien la santé mentale doit retenir notre attention. Je souhaiterai poser des questions très simples et très concrètes sur quelques-unes des dix-sept préconisations.

Sur l'intervention du préfet, il est suggéré de poursuivre la réflexion sur les personnes compétentes pour décider d'une hospitalisation sous contrainte. Quelles sont-elles, à part bien sûr les médecins psychiatres ?

Vous avez évoqué très rapidement l'hospitalisation des mineurs, avec l'idée que la réflexion se poursuive. Représentent-ils une part importante des hospitalisations sans consentement ?

Vous proposez d'améliorer la formation des magistrats : sont-ils les seuls concernés par une meilleure connaissance des soins en unités psychiatriques ? Les médecins de famille, généralistes, sont aussi des acteurs du suivi des troubles mentaux. Le cursus des études des futurs médecins comprend-il une sensibilisation à la question de la santé mentale ?

S'agissant de l'information des malades, vous avez remarqué qu'ils pouvaient connaître des difficultés particulières, elle doit donc s'étendre aux familles, qui sont souvent elles-mêmes très démunies par rapport à la maladie.

Vous avez évoqué à plusieurs reprises l'idée de poursuivre la mission, en soulignant une difficulté qui commence à apparaître et qu'il faudra aborder : la situation dans les EHPAD. Enfin, la question des autistes doit être soulevée également, qui sont parfois placés en hôpital psychiatrique sans leur consentement ou celui de leur famille.

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