Les remarques que nous faisons sont, vous l'aurez remarqué, plutôt positives. La question traitée est extrêmement difficile, avec des zones d'ombre qui persistent partout, même au sein de l'institution médicale, entre la partie organique somatique et la partie psychiatrique. Elle est en connexion avec le monde médiatique, judiciaire et familial. Ce dernier, que nous n'avons pas encore évoqué, est partagé entre la négation et l'angoisse. Et les pressions sont fortes, entre le droit d'un malade et les devoirs d'une société.
L'amélioration de la formation des magistrats par des stages en milieu psychiatrique recueille-t-elle leur accord ?
La composition des commissions départementales de soins psychiatriques devrait selon vous comprendre davantage de personnes n'appartenant pas au monde médical. Quelles sont-elles ?
La prise en charge somatique me semble extrêmement compliquée, or je ne connais pas les propos des psychiatres sur ce point ni les conclusions que vous en tirez.
Enfin je m'interroge – il peut peut-être y avoir là un léger désaccord entre nous – sur l'autorisation de sorties d'essai de courte durée, les psychiatres sont-ils demandeurs et en assument-ils la responsabilité, ou en reste-t-on à une sortie administrative ?