Quelques mots pour souligner le travail de grande qualité et extrêmement intéressant qui nous a été présenté et pour confirmer ce qui a été dit par plusieurs de nos collègues, en particulier par Annie Le Houerou. En tant que maires et élus locaux, nous sommes confrontés aux difficultés que posent à leur voisinage des personnes qui ne relèvent pas d'une décision de placement sans consentement. Ces personnes ne sont pas toujours suivies comme on pourrait le souhaiter. Je souhaite interroger le rapporteur sur le travail en réseau. Les conseils locaux de santé mentale constituent une avancée mais ils sont très insuffisants parce qu'ils reposent sur la bonne volonté des uns et des autres. Il me semble que nous pourrions réfléchir à la formation des travailleurs sociaux, à la constitution d'équipes mobiles et au suivi que les professionnels de santé, au sens large, pourraient assurer auprès de ces personnes parce que les difficultés qu'elles posent relèvent parfois simplement d'une prise médicamenteuse qui n'est pas faite ou mal faite. Nous sommes un peu de dehors du sujet de l'hospitalisation sous contrainte mais il s'agit de répondre à des difficultés sérieuses qui peuvent susciter de l'incompréhension et expliquer l'augmentation du nombre des demandes d'hospitalisation sous contrainte que vous avez soulignée dans votre rapport et qui doivent attirer l'attention du législateur. Je souhaiterai que nous puissions prolonger l'excellent travail de notre collègue en suivant ces pistes de réflexion.