La politique pénale a d'importantes conséquences sur le travail des magistrats du siège, notamment à travers le nombre d'audiences à ouvrir en fonction de celui des cas poursuivis. La discussion entre siège et parquet a donc forcément lieu. Qu'elle soit organisée de façon générale ne me paraît donc pas porter atteinte à l'indépendance du siège, laquelle se traduit dans les décisions de justice et non dans le fonctionnement des tribunaux ou des cours.