J'éprouve donc quelques difficultés à suivre votre argumentaire ainsi que la citation que vous avez faite.
Par ailleurs, l'attractivité de nos universités réside aussi – même si on peut le regretter – dans le coût des études. Pour de nombreux étudiants étrangers, à tort ou à raison – je ne juge pas – une université qui ne coûte rien n'est pas une bonne université. C'est une réalité.
Enfin, monsieur le rapporteur, madame la ministre, je suis surpris par notre débat. En effet, nous avons décidé en commission, sur la proposition du rapporteur, la fin de la gratuité des classes préparatoires aux grandes écoles. Dorénavant, dans les lycées publics français, suivant la proposition du parti socialiste, il n'y aura plus de gratuité pour les classes préparatoires aux grandes écoles – et cela concerne, bien évidemment, les Français.
En revanche, pour les étudiants étrangers, on n'augmente pas les frais universitaires. La cohérence de ce raisonnement m'échappe : alors que le parti socialiste propose la fin de la gratuité pour les classes préparatoires, rien n'est fait s'agissant des étudiants étrangers.