J'ai dit tout à l'heure que brandir l'argument du vivier de compétences servait souvent à masquer le manque de volonté d'introduire la parité dans un milieu qui devrait pourtant montrer l'exemple. Il n'empêche que, très pragmatiquement, certaines sections très technologiques doivent encore progresser en la matière. C'est la raison pour laquelle nous avons maintenu ce pourcentage qui, j'en conviens, n'est pas satisfaisant.
Dans le même temps néanmoins, notre ministère a signé une charte avec la conférence des présidents d'universités, la conférence des écoles d'ingénieurs et la conférence des grandes écoles, en présence de la ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem. Cela nous permettra de mesurer la progression de la parité et de réaffirmer nos objectifs en la matière, dans un milieu qui ne la favorise pas, alors précisément qu'il ne cesse de produire des études dénonçant l'absence de parité. Il est donc temps de mettre nos actes en conformité avec nos analyses et nos objectifs.