Le but de cet amendement relatif à la médecine préventive s'adressant aux étudiants est de supprimer, au premier alinéa de l'article L.831-1 du code de l'éducation, le mot : « préventive ». Il s'agit en fait de mettre la définition légale de la mission des services de santé universitaires en conformité avec leur réalité quotidienne, tout en améliorant la qualité sanitaire des étudiants.
De très nombreux étudiants se trouvent dans une situation de grande précarité en matière de santé. Certains ne sont pas couverts par une complémentaire de santé et ne disposent par conséquent que d'un accès réduit aux soins. Les centres de santé universitaires permettent aux usagers de l'enseignement supérieur un accès aux soins dans des conditions simplifiées. Élargir le champ de la médecine universitaire constituait l'une des propositions des assises de l'enseignement supérieur et de la recherche : l'amendement n° 565 vise à répondre à cet objectif.