…qui étaient simplement réunies pour l'occasion sur le lieu de l'évaluation et au sein du comité de sélection, ne rédigeaient pas le rapport d'évaluation : c'était l'oeuvre du président, qui n'était pas nécessairement un expert ou un pair reconnu comme tel par ses collègues.
Le problème résidait dans ce manque complet de transparence, cette absence de retour de l'évaluation. Qu'est-ce, en effet, que l'évaluation, si ce n'est s'engager dans une démarche positive et constructive ? On évalue, normalement, avant de porter les remarques à la connaissance de l'intéressé, afin d'engager une discussion. Ce n'était pas le cas avec l'AERES. Madame Pécresse, vous le savez peut-être aussi bien que moi, les comités de l'AERES pouvaient passer à l'origine plusieurs jours – au minimum deux – dans un seul et même laboratoire. Aujourd'hui, on constate sur le terrain que ce temps est réduit à une demi-journée au grand maximum.