L'ANSM peut-elle mener à bien sa mission en matière de pharmacovigilance, et donc diligenter les études nécessaires, sans avoir accès aux fichiers de l'Assurance maladie ? Les deux entités se sont-elles rapprochées ? Par ailleurs, certains industriels se plaignent de ne pas pouvoir communiquer sur leurs produits tant le contrôle de l'agence se fait attendre : n'y a-t-il pas là un problème de moyens ? Selon vous, la mission de réévaluation quinquennale de la pharmacopée assignée à l'agence par la loi lui impose-t-elle de lutter contre la psychose générée par des assertions comme celles qu'on trouve dans certaines publications récentes, et selon lesquelles beaucoup de médicaments aujourd'hui sur le marché seraient inutiles ?