Monsieur le ministre, le traité de non-prolifération nucléaire, révisé en 2010, engage la France à entreprendre – entre autres – des mesures de désarmement. Les puissances nucléaires sont invitées à rédiger un rapport pour préparer la révision du TNP en 2015. Quelle sera la position de la France au sujet de son propre arsenal, alors qu'il semble que toutes les composantes de l'arme nucléaire et les crédits afférents soient sanctuarisés ?
Alors que des voix se font entendre dans le monde politique, mais aussi parmi les militaires, pour remettre en cause la composante aérienne de l'arsenal nucléaire français, le Gouvernement a-t-il évalué précisément le coût de celle-ci ?