Entre terre et mer, la position historique de la France est celle du respect des grands équilibres, de la non-ingérence. C'est ainsi que sa voix portait, et non grâce à l'alignement systématique derrière les États-Unis tel qu'a pu le pratiquer M. Sarkozy.
Compte tenu des divergences au sein de l'Union Européenne – l'Irak n'est pas si loin et il y aurait beaucoup de choses à dire sur le Mali – et compte tenu de notre influence discutable au sein de l'OTAN, est-il souhaitable que la défense française ne dépende plus que d'un commandement intégré au risque de renier la politique d'indépendance construite il y a quarante ans par le général de Gaulle ?