Cela implique, en premier lieu, de définir des priorités claires. C'est ce que fait le Livre blanc en ciblant les moyens nouveaux devant être alloués à la cyber-défense, au renseignement ou encore aux forces spéciales.
Cela implique, en second lieu, de rechercher encore et toujours la meilleure adaptation de nos dispositifs et donc de nos moyens humains, matériels et financiers, aux différents types de conflits possibles. On retrouve ici le principe de différenciation qui permettra d'orienter avec sincérité nos efforts d'équipement. C'est le « dépenser juste », revendiqué par le Président Hollande, qui nous invite également à développer sur le plan capacitaire les mutualisations avec nos partenaires européens.
Monsieur le ministre, pouvez-vous nous indiquer, à ce stade de vos réflexions, dans la perspective de la loi de programmation militaire et de la loi de finances 2014, comment vous entendez renforcer la mise en oeuvre de ce principe de sincérité budgétaire, gage de responsabilité et de crédibilité pour nos soldats et plus largement pour l'ensemble de nos compatriotes ?