Monsieur le ministre, permettez-moi, à mon tour, de saluer l'action exemplaire menée par nos soldats engagés au Mali dans le cadre de l'opération Serval, en rendant un hommage à nos hommes qui y ont laissé leur vie.
À l'heure où nous évoquons le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, nos armées doivent être au centre de nos préoccupations qui ne doivent pas être fondées uniquement sur des considérations budgétaires.
Je veux d'abord aborder la stratégie du Gouvernement en matière de cyber-sécurité et de cyber-défense. Nous sommes tous conscients de la menace grandissante que constituent depuis quelques années les cyber-attaques dans des domaines et sous des formes très variées et du retard que nous avons pris face aux pays du nord de l'Europe, comme la Norvège, la Suède, la Finlande ou encore l'Estonie.
En effet, si les attaques bancaires et financières sont relativement connues et doivent être combattues, les cyber-attaques peuvent également avoir pour cible les intérêts stratégiques des États et mettre le coeur de notre pays en péril.
Cette menace sur nos systèmes d'information doit être prise en compte de manière urgente et globale. On sait aussi qu'à l'heure des armes pilotées à distance, leur prise en main par l'ennemi est possible en pénétrant ces systèmes informatiques. Il reste un important travail à faire pour créer une intégration numérique fonctionnelle et la structuration d'identités numériques. Le Livre blanc affirme que la cyber-défense est une nouvelle priorité du Gouvernement.
Monsieur le ministre, quels moyens comptez-vous mettre en oeuvre pour atteindre ces objectifs ?